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Bouger pour comprendre - Jouer pour apprendre

Des visages, des figures...

Une nouvelle saison de l'école Tadam touche à sa fin. Toute l'année, il y a eu toutes ces identités, ces progressions, ces chemins partagés...

Il y a celle qui est arrivée en chuchotant, et qui aujourd’hui prend sa belle place avec un rire qui claque.
Il y a celui qui s’est longtemps caché derrière des personnages, avant d’oser dire « je ».
Il y a celle qui doute à chaque scène, et pourtant, qui éclaire toujours ses partenaires avec justesse.
Il y a celui qui parle trop vite, trop fort, trop tout, mais qui, parfois, trouve le silence, et c’est bouleversant.
Il y a celle qui ne voulait pas jouer l’amour, puis qui a raconté, un soir, la plus belle histoire de tendresse.
Il y a celui qui a découvert qu’il pouvait être drôle sans chercher à l’être.
Il y a celle qui est tombée, s’est relevée, et a fini par faire de ses maladresses une poésie.
Il y a celui qui a enfin réussi à se taire pour écouter.
Il y a celle qui pensait ne pas avoir d’imagination, et qui aujourd’hui nous emmène dans des mondes insoupçonnés.
Il y a celui qui pensait être là "juste pour s'amuser", et qui a trouvé bien plus que ça : un groupe, une voix, une place.
Il y a celle qui est arrivée sur la pointe des pieds, et qui désormais entre en scène comme on entre chez soi.
Il y a celui qui voulait tout contrôler, et qui a appris à lâcher prise, petit à petit.
Il y a celle qui rit de ses propres blagues, championne des jeux de mots, et qui nous embarque à chaque fois.
Il y a celui qui ne savait pas quoi faire de ses bras, et qui, un jour, a dansé sans y penser.
Il y a celle qui pose toujours une question avant de jouer, et qui pourtant sait si bien se jeter à l’eau.
Il y a celui qui ne se souvenait jamais des consignes, mais qui a toujours su garder l’essentiel : l’écoute.
Il y a celle qui rougit quand on la regarde, et qui rougit encore plus quand on l’applaudit.
Il y a celui qui a osé dire non, pour la première fois, et c’était un vrai oui à lui-même.
Il y a celle qui ne voulait pas déranger, et qui s’est mise à déranger joyeusement.
Il y a celui qui pleurait d’avoir eu peur, et qui en a fait une scène magnifique.
Il y a celle qui s’excuse encore parfois, mais de moins en moins.
Il y a celui qui ne comprenait jamais les catégories, mais qui invente sans le savoir des formats révolutionnaires.
Il y a celle qui parle peu, mais qui, sur scène, devient un poème.
Il y a celle qui s’inquiète pour les autres plus que pour elle, et qui apprend doucement à prendre sa place.
Il y a celui qui n’a pas raté une seul atelier, même les jours de fatigue.
Il y a celle qui a raté plein d'ateliers, mais qui est toujours revenue avec le sourire.
Il y a celui qui s’est découvert une voix, et une joie qu’on n’attendait pas.
Il y a celle qui ne pensait pas être créative, et qui déborde d’inventions.
Il y a celui qui a peur du vide, et qui finit toujours par le remplir de magie.
Il y a celle qui ose maintenant interrompre, rebondir, trancher, prendre sa place.
Il y a celui qui murmure encore, mais dont chaque mot fait mouche.
Il y a celui qui met toujours de la musique, sa musique intérieure, même en silence.
Il y a celle qui joue avec la gravité, le tragique, la beauté, ses blessures.
Il y a celui qui fait l’idiot pour cacher le sensible, et qui laisse parfois passer un éclat vrai.
Il y a celle qui s’éclate à être méchante sur scène, et qui reste douce comme une plume en coulisses.
Il y a celui qui a trouvé un personnage, puis un autre, puis un autre encore et qui s’est trouvé lui-même entre deux impros.
Il y a celui qui voulait toujours bien faire, puis qui a préféré faire vrai.
Il y a celle qui observe, qui attend, qui surgit.
Il y a celle qui donne tout, même quand elle n’a plus rien dans le réservoir.
Il y a celui qui n’osait pas regarder dans les yeux, et qui aujourd’hui improvise avec le cœur.
Il y a celle qui pose toujours une main rassurante, un regard complice, un souffle de confiance.
Il y a celui qui propose, qui relance, qui ose et qui fait exister les autres.
Il y a celle qui n’avait jamais joué, et qui ne veut plus s’arrêter.
Il y a celui qui s’est étonné de s’étonner.
Il y a celle qui s’est laissée porter, qui préfère suivre, et qui apporte tant.
Il y a celui qui s’est offert une pause, un espace, un vertige dans une vie difficile. 
Il y a celle qui est toujours à l’heure, toujours prête, toujours là.
Il y a ceux qui gâtent leurs coachs, avec des tartelettes au citron, des bouquets, des mots doux, des sourires simples. 
Il y a ceux qui deviennent amis, mêmes s'ils ne se ressemblent pas. 
Il y a ceux qui vont tellement plus loin ensemble, en vacances, en amour, en création d'associations... 


Il y a les progrès qu’on ne voit pas tout de suite, mais qui un jour explosent en scène.
Il y a les scènes ratées, les oublis, les silences gênants… et les rires qui les rendent précieux.
Il y a les improvisations parfaites, fulgurantes, magiques, et celles qu’on oublie aussitôt mais qui ont tout autant compté.
Il y a les regards échangés, les mains tendues, les silences habités, les corps en mouvement.
Il y a les soirs de grâce, les scènes qu’on rejoue dans nos têtes, et celles qu’on oublie mais qui comptent quand même.
Il y a les après, les messages d’encouragement, les fous rires partagés, les liens tissés.
Il y a la fatigue, la joie, la complicité, l’absurde, l’émotion, la surprise.
Il y a les timides devenus audacieux, les bavards devenus attentifs, les solitaires devenus alliés.



Et puis, il y a le pendant.
Le moment vivant.
Celui où tout est là.

Et puis, il y a vous.
Vous tous.
Formidables.
Inimitables.
En mouvement.
En vie.

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