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“Tout mouvement de quelque nature qu’il soit est créateur.” (Edgar Allan Poe)

L’improvisation théâtrale, un outil de développement personnel

Pour faire simple, chez Tadam, on n’est pas ces adeptes de la notion de développement personnel.

Pourtant, lorsqu’on évoque l’improvisation théâtrale avec quelqu’un qui n’en a jamais fait et jamais vu, un néophyte, il fait souvent le rapprochement avec une forme de développement personnel.

Certains qui en font aussi d’ailleurs approuvent cette analogie. Mais la grande majorité des improvisateurs, débutants ou confirmés, voient dans la pratique de l’improvisation davantage un outil de communication et de connexion à l’autre qu’un vecteur de « développement personnel », au sens de la quête d’une évolution ou d’un bénéfice individuels.

Qu’est-ce que le développement personnel ?

On chipote ? On joue sur les mots ? Vous n’avez pas tort.

Et parce que les mots sont importants, creusons un peu : que signifie donc « développement personnel » ? Ce qui peut questionner avec cette notion, c’est avant tout son sens, ou justement, son absence de sens. Il n’existe pas de définition claire et précise de ce qu’est le développement personnel.

Qu'est ce que le développement personnel ?

L’expression apparaît dans les années 30, elle découle de plusieurs courants de pensées, philosophiques, psychologiques, spirituels, et peut être perçue comme un mot-valise, un peu fourre-tout, puisque toutes formes de pratiques peuvent être considérées comme tel.

Ce qui peut d’ailleurs faire tiquer, car l’utilisation massive de l’expression à « toutes les sauces », sa banalisation dans des contextes qui n’ont rien de concret en font une expression dénaturée de signification évidente aux yeux du grand public.

Les termes ont perdu de leur sens, à être utilisés sans retenue. Et cela est plus inquiétant encore quand derrière la formule floue tant usitée se cachent des acceptions préjudiciables.

Ainsi, l’on retrouve cette expression vide de sens à tout-va dans des milieux interlopes, assimilée à des dérives tellement alternatives qu’elles peuvent être sectaires, ou associées à des formes douteuses de mysticisme… Dans tous les cas marginalisantes, à l’opposé du sens qu’on pourrait y voir de prime abord, et en ce qui nous concerne, à l’opposé de ce que peut vouloir induire l’outil « impro », d’où notre réserve à l’utiliser.

On peut comprendre que dans des sociétés qui foncent à toute vitesse vers des enjeux matérialistes et lucratifs, l’individu qui n’est souvent plus une priorité, soit perdu et en quête de sens.

En mêlant astrologie, récupération spirituelle et inspirations orientalistes, à travers la vente de livres, de séminaires, de formations et de stages, on propose aujourd’hui d’optimiser son karma, de décrypter son aura et de renforcer ses pouvoirs énergétiques.

Des centaines de méthodes, de consultants, de coachs bien-être et conseillers en épanouissement autoproclamés se partagent un marché juteux, en marge de toute possibilité de contrôle et sans la moindre preuve d’efficacité. Autant de « structures » qui prétendent pourtant aujourd’hui encore favoriser le développement personnel, l’individu.

Sous le masque de ces pseudosciences (vulgarisation scientifique, blougi boulga farfelu de philosophie, de psychologie et de sciences occultes) sont dissimulées des industries du bonheur qui brassent des milliards grâce à des formules tissées de bons sentiments et d'égocentrisme.

le bonheur n’est pas une valeur marchande

Réussir dans la vie et trouver le bonheur est une injonction sociétale dangereuse qui trouve pourtant sa place dans tous les milieux, y compris sur le marché du travail, dans les entreprises qui se doivent de valoriser un salarié heureux au bureau, bien dans ses baskets, parce que plus efficace, performant et productif si tel est le cas. Les start-ups se plaisent d’ailleurs aujourd’hui à revendiquer des postes de Happyness Managers, qui à grands coups de défis funs, d’événements festifs et de team buildings colorés, insufflent « de force » du bonheur dans les open spaces et de la qualité de vie à la machine à café.

Gestion du stress et improvisation théâtrale

Ces dérives du bonheur impérieux dans le cadre professionnel ont été dénoncées par l’autrice américaine Barbara Ehrenreich dans Smile or Die (2009), et par les sociologues Edgar Cabanas et Eva Illouz, auteurs de Happycratie : Comment l'industrie du bonheur a pris le contrôle de nos vies.

Voilà, c’est là que nos routes se séparent quand il est question de développement personnel.

Les mots, qu’ils soient clichés, euphémismes ou jolis anglicismes, ne gomment pas la souffrance au travail, les inégalités sociales, ou la perte de sens de l’existence de certains.

Et le bonheur n’est pas une valeur marchande, nous n’avons pas la prétention de vendre du bonheur. Lorsque les problématiques personnelles ou collectives sont sensibles, douloureuses ou spécifiques, nous proposons d’ailleurs à nos interlocuteurs la prise de relai par des cabinets spécialisés en psychologie, en accompagnement personnel, en RPS, en souffrance au travail.

Parce qu’on ne soigne pas les gens à coup de « pouet pouet tralala. » Parce qu’on se refuse à mettre un sparadrap (ou une jolie étiquette avec des mots élogieux) sur une fracture ouverte.

Question sémantique, donc, oui, bien sûr, au même titre que d’autres clichés aujourd’hui très en vogue : « bienveillance », « softskills » « management bienveillant » « gestion du changement » et autre « innovation managériale ». Non pas que ces mots soient vides de sens, mais comme leur cousin « développement personnel », ils sont victimes de phénomènes de mode : connotés très positivement, ils en deviennent des arguments commerciaux, marketing à la portée de tous. Les mots peuvent être des armes redoutables, ils manipulent les masses, en quête des réponses.

Attention, c’est bien l’expression et sa potentielle vacuité que nous critiquons ici, parce que oui, évidemment le développement personnel n’est pas que foutaises ! Il peut prendre des formes très concrètes et pertinentes et proposer des réponses adaptées aux sociétés et aux individus.

Des théories très concrètes et solides vont être encore à ce jour crédibles, au point d’être des références systématiques dans le monde du travail. Maslow, par exemple, pour remonter bien loin, l’un des pionniers du développement personnel dans le monde professionnel grâce à sa pyramide de hiérarchisation des besoins, est encore aujourd’hui une base indéniable dans les questions de management et de gestion des ressources humaines.

Le développement personnel est central pour un DRH qui voit aujourd’hui les problématiques de bien-être au travail, de RPS (risques psychosociaux) et de QVT (qualité de vie au travail), comme des enjeux forts et sensibles pour son entreprise.

Pourquoi cette réserve à assimiler impro et développement personnel pour Tadam ?

Les improvisateurs de longue date savent que l’improvisation, cette matière foisonnante issue de la Commedia dell Arte, est certes un bel exutoire, qu’elle permet de se sentir bien (mieux peut-être) mais qu’elle ne doit pas être perçue comme une thérapie personnelle.

Elle est un outil qui peut être révélateur de beaucoup de choses, elle peut être libératrice de la parole, catharsis, mais elle ne guérit pas les maux de l’esprit si l’on ne fait pas en amont un travail personnel sur soi.

Autant dire donc qu’envisager un atelier de découverte hebdomadaire de l’impro « loisir » comme la solution à tous vos problèmes vous mènera à une déception si vous n’avez pas la volonté personnelle d’ouvrir des portes et de questionner vos douleurs les plus profondes.

Développement personnel et questionnements

Pas vraiment de développement personnel donc sur une scène d’impro, dans le cadre d’un atelier ludique en tout cas. Monter sur scène en tant que débutant avec l’idée qu’on va s’y soigner et trouver du réconfort est même potentiellement dangereux, on peut se heurter à certaines déconvenues, se faire mal, voire blesser les autres.

Parce que, cela s’entend, un coach d’impro n’est pas un thérapeute, il n’est pas psy (psychiatre, psychologue, psychothérapeute, peu importe l’étiquette), il n’est pas médecin, il n’est pas en mesure dans le cadre d’un atelier « loisir » de prendre en compte les malaises et questionnements individuels.

Similitudes entre impro et développement personnel

A force de l’entendre, on s’est questionnés sur les liens finalement forts et évidents, entre développement personnel et improvisation théâtrale : force est de constater que oui, ils sont incontournables, puisqu’en cherchant à valoriser nos liens aux autres, on questionne nos propres forces et on leur permet de se développer. On pourrait donc bien se réconcilier avec la formule !

Alors oui, si l’on ne s’intéresse qu’à une sémantique basique, l’improvisation théâtrale est bien une forme de développement personnel puisqu’elle permet d’accéder à une meilleure connaissance de soi (ateliers sur la confiance en soi, lâcher prise, gestion du stress…), à une valorisation des talents (ateliers sur l'éloquence, posture, humour, créativité…), et donc plus globalement à une amélioration de la qualité de vie personnelle, amicale, amoureuse et professionnelle…

Et ce même dans le cadre d’un atelier « loisir » où, à travers une mise en mouvement par le jeu (exercices, mise en situation, saynètes improvisées…), un particulier lambda pourra à son niveau trouver des éléments de consolidation de ces réflexions personnelles, bien qu’elles ne soient pas l’objectif d’un cours d’impro.

Si l’on en revient aux analogies, parmi celles que nous trouvons pertinentes et qui nous plaisent bien chez Tadam, il y a celle entre l’Improvisation et la méditation, formidable outil de développement personnel.

A l’heure de son succès, avec notamment l’apparition d’applications telles que Petit Bambou, nombreuses sont les personnes qui testent l’impro et font le lien, en particulier en ce qui concerne les bénéfices de ces deux pratiques.

Et ils ont raison, car même si l’objectif principal de l’impro n’est pas la pleine conscience, mais bien une volonté de créer ensemble des histories et une dynamique de groupe, les résultats sont bien là, comme autant de « récompenses » collatérales, celles-ci bien quantifiables et qualifiables (la méditation a fait son entrée sur les deux dernières décennies dans le domaine médical, les neurosciences l’étudient pour en décrypter les effets positifs / l’impact de l’improvisation est le sujet de thèses et est également étudiée en neurosciences, notamment à l’Université d’Amiens).

En impro comme en méditation, on développe donc :

  • La disponibilité à l’instant bien sûr : se laisser habiter par le moment et ce qu’on y vit, sans projection, ni anticipation. L’impro valorise le « hic et nunc » (latin : « ici et maintenant »). On place l’individu dans un espace-temps, une sorte de bulle de création, où tel un funambule, il va s’éloigner le temps de sa pratique de ses préoccupations du quotidien, tant passées qu’à venir (on en oublie de lister ses courses pour le lendemain ou de ressasser sa journée de travail)
  • L’écoute, la vigilance et l’acceptation: en se montrant attentif, en renforçant son acuité sensorielle, on favorise l’écoute de soi (ses émotions, ses sensations) et l’écoute de l’autre (ses propositions, ses attentes). Il s’agit alors aussi d’abandonner notre volonté de maîtriser ou de contrôler, l’autre, la suite, ses propres idées.
  • L’adaptation à l’imprévu:  élasticité, souplesse, agilité et lâcher prise sont au cœur de la pratique de l’impro. On joue avec les émotions de l’instant, réelles, sincères. Car faire du théâtre et plus encore de l’impro ne veut pas dire faire semblant, mais s’adapter à une situation singulière et imprévue et composer avec l’évidence du moment, l’instantanéité, les « accidents » … Des sources d’inspiration fertiles.
  • Notre rapport au corps: au fil des ateliers, qu’on peut considérer comme des entraînements, on questionne nos sens, notre respiration, nos tensions, nos douleurs, notre bien-être, à travers des approches de sophrologie ou de relaxation ou d’autres, plus sportives (échauffement, mise en énergie). Le corps en devient un outil précieux de lecture de notre inconscient, un trait d’union entre le dedans et le dehors : grâce à la voix, aux gestes, aux mouvements, à la posture, à la démarche, le corps parle, évoque librement les émotions, et permet d’extérioriser la mémoire, le vécu, l’expérience, les traumatismes, les non-dits. On parle d’impro organique, celle qui va se nourrir du langage du corps.

En revanche, comme nous l’avons évoqué plus tôt, lorsqu’il s’agit de problématiques plus spécifiques, d’enjeux plus sensibles ou délicats, non, un atelier « loisir » n’est pas la réponse.

C’est pourquoi Tadam a pensé certains ateliers plus spécifiques, techniques et encadrés, permettant d’aller au-delà du jeu, et ce grâce au jeu. L’objectif n’est plus alors simplement ludique et créatif : grâce à des outils plus pointus (observations, analyses, feedbacks…) ces ateliers, qu’ils soient proposés à des particuliers (demandeurs d’emplois, personnes en réinsertion, en bilan de compétences, en phase de recrutement, cadre associatif, collectivités) ou des professionnels (DRH, chef de projet RH, délégué du personnel, dirigeants, cadres, managers, techniciens…) sont conçus pour donner des réponses adaptées : on y questionne et y valorise son identité, ses ressources personnelles, son authenticité, la singularité de sa personnalité pour oser être soi, au sein du groupe.

Sans pour autant entrer dans des dimensions de jeu narcissique ou égocentré. Car on s’éloigne de l’ego et de l’individualisme qui peuvent être le centre du questionnement du développement personnel, cercle vicieux du « je » au « jeu » pour aller vers un « Jeu » qui permet par la rencontre de l’autre, les connexions et l’écoute, l’émergence d’un meilleur « je ». On apprend à mieux se connaitre à travers l’autre, miroir de nos propres ressources.

Se découvrir avec l'improvisation théâtrale

Comment envisager le développement personnel avec l’improvisation théâtrale ?

Voici quelques exemples de formations d’improvisation théâtrale au catalogue des formations en improvisation appliquée de Tadam, permettant l’aboutissement à des formes de développement personnel.

C'est de l’inattendu que naît la créativité

Quelle forme peut prendre un atelier de développement personnel par l’impro ? Ci-dessous, des éléments de programme, de contenus, de public cible, d’objectifs.  

Premièrement, des formats d’ateliers pour les particuliers, qu’ils soient comédiens improvisateurs (amateurs ou professionnels), ou novices de l’impro (quel que soit leur âge, leur milieu, leurs besoins)

  • Cycle sur l’ensemble de l’année d’ateliers hebdomadaires « Oser être soi »
    • Objectif : partir à la découverte de soi, s’étonner, se surprendre, mieux se connaitre grâce à l’impro
    • Public : tout public
    • Contenus : mettre en route des mécanismes de résilience, gagner confiance en soin, vaincre sa timidité et aller au-delà de ses croyances limitantes (par exemple : « je n'y arriverai pas », « ce n’est pas pour moi », « il n'y a pas d'espoir » …), valoriser la créativité pour booster l'estime de soi, s’accepter tel qu’on est au jeu, pour gagner en autonomie et assumer son identité de jeu, le tout dans un cadre convivial, parce que rire et plaisir sont d’indéniables facteurs d’épanouissement personnel et de transformation de soi.
  • Atelier « Je me plante donc je pousse »
    • Objectif : valoriser l’erreur, source de créativité
    • Public : tout public
    • Contenus : Dans nos sociétés actuelles, efficacité, rentabilité et performances sont les voies imposées, et laissent peu de marge à l'erreur. Trébucher est souvent considéré comme coûteux, dangereux, voire fatal. Et donc, on se l'interdit ! Quitte à ne plus prendre de risque du tout ! On s’installe dans nos zones de confort, on se limite à ce qu’on sait faire, à ce qu’on maîtrise.

L'improvisation se propose de nous réconcilier avec l'erreur, de lui donner sa chance et d'y voir un potentiel de créativité.

A travers nos ateliers, les propositions éphémères se multiplient, puisque ce qui est proposé n'existe que le temps de la construction d'une histoire et s’efface instantanément dès que celle-ci prend fin. Les conséquences sont donc annulées et le bide, l'erreur, le ridicule sont acceptés et même valorisés.

Oui, valorisés car c'est de l’inattendu que naît la créativité. Pour donner naissance à l'improbable, à la nouveauté, il faut tomber les barrières et s'autoriser l'approximation. C'est de la faute que naissent les plus belles inventions. Il parait que l'on appelle cela la sérendipité, celle-là même qui aurait donné naissance à de belles trouvailles grâce aux maladresses de certains (la loi de la gravité, la Tarte Tatin renversée par deux sœurs, le micro-onde…). Et l'improvisation, en autorisant la bévue ou la bourde, encourage le spontané, le lâcher prise, et donc la liberté créatrice.

Combien de fois ai-je entendu en atelier de la part de ceux qui sont en retrait "je n'ose pas parce que je n'ai pas d'idée".

La peur du vide génère la censure. Pourtant, l'improvisation encourage l’immédiateté et le vide. Une personne qui s'avance dans l'espace scénique, c'est déjà une proposition de jeu : nul besoin d'une idée aboutie ou précise, c'est dans le moment, avec les propositions de l'autre que naît l'idée.

Chacun de nos ateliers revalorise l’erreur. Car comme l’affirme Keith Johnstone : “Nous avons fait une erreur ? C'est bien. Nous venons d'apprendre quelque chose.

En entreprises, pour un public et des objectifs professionnels, dans un contexte de management, de gestion des ressources humaines, Tadam propose des ateliers originaux, conçus sur mesure pour répondre aux exigences actuelles de toutes structures :

  • Atelier d’optimisation de la communication interpersonnelle :
    • Objectif : Mieux s’écouter pour mieux s’entendre
    • Public : collaborateurs d’une même équipe de travail
    • Contenus : ouvertures aux autres par une réflexion et des jeux autour des processus cognitifs et de l’intelligence collective. Méthodes spécifiques : analyse transactionnelle, PNL (programmation neuro linguistique : valorisation de savoir-faire, savoir-être, compétences personnelles et relationnelles), ennéagrammes…
  • Atelier « gestion de conflit »
    • Objectif : détecter, prévenir et désamorcer les situations sensibles
    • Public : tout public
    • Contenus : A travers le jeu (jeux de rôles, prise de distance), détection des causes, des types et des solutions/ réponses aux situations conflictuelles. Libération de la parole et du dialogue grâce à la distanciation et la sécurité du jeu. Prise en compte des ressentis individuels et collectif, pour mettre en place des mécanismes d’assertivité (capacité à s'exprimer et à défendre ses droits sans empiéter sur ceux des autres), de tolérance, d’intelligence collective et de cohésion d’équipe.
  • Atelier de prévention des risques psychosociaux
    • Objectif : Offrir aux collaborateurs d’une entreprises des connaissances et des méthodes permettant une démarche de prévention des risques psychosociaux
    • Public : tout public
    • Contenus : A travers l’analyse du jeu (jeux de rôle, prise de distance avec sa fonction, et son vécu) mise en route de mécanismes de détection des causes (formes de harcèlement, stress, impératifs et urgences, climat de méfiance, de compétition, …) et des conséquences (symptômes d’anxiété, troubles de la concentration, du sommeil, irritabilité, nervosité, fatigue importante, palpitations…) pour permettre une forme de prévention, grâce à la sensibilisation à ces facteurs de risques.
  • Atelier de valorisation de la prise de parole en public
    • Objectif : appropriation des vecteurs d’aisance et de confiance à l’oral
    • Public : tout professionnel ayant l’éloquence comme outil de travail (dirigeant, commercial, manager, élu, conférencier, enseignant/formateur…)
    • Contenus : à l’image des ateliers « toastmasters », travail de groupe, pour expérimenter la prise de parole en public, importance donnée à la relation avec le spectateur. Gestion des contraintes temps et espace. Expression corporelle, travail de la posture/attitude, gestuelle et langage non verbal. Détection des facteurs de stress, de trac. Méthode de maitrise de la voix : articulation, diction, débit, rythme.
  • Atelier « Conviction et charisme »:
    • Objectif : améliorer et perfectionner la relation client / relation public grâce à une valorisation de la sa crédibilité et de sa posture.
    • Public : dirigeant, commercial, manager, élu, conférencier, enseignant/formateur… Tout professionnel manifestant le besoin de plus d’assurance
    • Contenus : travail du dépassement de soi, mise en valeur des compétences personnelles, émotionnelles, intellectuelles, professionnelles. Recherche de forme de progrès grâce aux jeux de rôles et à la mise en situation. Exercices autour des affirmations positives (ou le pouvoir de la parole sur l’esprit), des statuts (dominants et dominés, leaders et suiveurs), de la capacité à argumenter, persuader, convaincre en assumant toute situation, tout discours.

Dans tous les cas, les cours/ateliers sont conçus, et assurés par un professionnel de l’improvisation, formateur expérimenté, qui a pensé des exercices et des jeux de mise en situation comme des outils de réflexion, de mise en abyme et d’observation de situations spécifiques.

Pédagogue bienveillant, il assure le bon déroulement ces ateliers, en veillant au maintien d’un climat de confiance grâce à un cadre de jeu inoffensif et sécurisé, conscient que le jeu, sous des couverts tranquilles et ludiques, peut réveiller brusquer, blesser.

Il permet grâce à des feedbacks pendant et après l’atelier, une évaluation et une évolution individuelles et collectives, permettant de renforcer la cohésion de groupe, le sentiment d’appartenance et l’estime de soi.

Alors certes, l’impro n’est pas une baguette magique mais elle contribue à un peu plus de plaisir et de satisfaction, elle permet l’accomplissement de soi et l’aspirations à des projets personnels.

En conclusion, là où le développement personnel est tourné vers l’après, un résultat, un objectif, des exigences…

L’impro est axée sur le présent, pleinement, ce qui ne limite pas pour autant l’épanouissement personnel, les enrichissements et bienfaits individuels et collectifs au quotidien, comme nous l’avons vu. Là où le développement personnel est un coaching de l’individu, dans sa singularité et avec toutes ses attentes propres, l’improvisation, le cœur de notre métier, se veut davantage un accompagnement, un encouragement à se trouver avec sincérité dans son rapport à l’autre (partenaire, collègue, associé, collaborateur, quel que soit l’interlocuteur ou la relation sociale), qui peut devenir, grâce aux interactions et aux connexions que nous créons avec lui dans la démarche d’improviser, un véritable miroir de nous-même, de nos fragilités, de nos failles, de nos erreurs, mais aussi bien sur de tous nos talents, de notre capacité à aller vers l’inconnu et la surprise, avec toutes nos forces insoupçonnées.

En Impro, on aime à penser que sans l’autre, sa rencontre, l’acceptation, il ne peut y avoir de la création, il ne peut y avoir de développement, puisque le relationnel, et donc l’humain, sont au centre de cette discipline.

L’impro est un outil d’optimisation de vos compétences, personnelles et professionnelles.

Le développement personnel est une conséquence positive et non un objectif ou une finalité. Tadam ne vend pas de développement personnel, et d’ailleurs ne vend pas d’improvisation théâtrale, nous proposons une revalorisation de toutes vos compétences et vos atouts.

 

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